En France, la prise en charge des donneuses d’ovocytes est particulièrement bien encadrée et surveillée par des équipes médicales pluridisciplinaires dans des centres de don autorisés par l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Un bilan médical complet permet de déterminer que la donneuse ne prend pas de risque pour sa santé et qu’elle fait cette démarche en toute connaissance de cause.
Les complications sont rares (0,5% des ponctions réalisées) et sont liées soit à la ponction soit au traitement :
- l’hémopéritoine : c’est un saignement dans l’abdomen, très douloureux, qui survient après la ponction et qui est causé par un saignement de l’ovaire. On observe, en termes de fréquence, un à trois hémopéritoines chaque année. Une intervention chirurgicale de type cœlioscopie est souvent proposée et est suivie d’une courte hospitalisation.
- le syndrome d’hyperstimulation ovarienne provoque des douleurs abdominales. Quand il se déclenche dès l’étape de la stimulation, il conduit à arrêter le traitement et n’est généralement pas sévère. Parfois, ce syndrome se déclenche après la ponction et peut se révéler sévère et nécessiter une hospitalisation. C’est un événement rare chez les donneuses : entre 0 et 1 cas sévère signalé chaque année.
D’autres complications, plus rares, existent. N’hésitez pas à poser toute question utile au médecin du centre de don qui vous recevra.