En France, la prise en charge des donneuses d’ovocytes est particulièrement bien encadrée et surveillée par des équipes médicales pluridisciplinaires dans des centres autorisés par l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Un bilan médical complet permet de déterminer que la donneuse ne prend pas de risque pour sa santé et qu’elle fait cette démarche en toute connaissance de cause.
Une stimulation ovarienne prudente et suivie par l’équipe médicale permet d’aboutir à la maturation de plusieurs ovocytes. Dans de rares cas, elle peut entraîner des effets indésirables sans gravité et qui ne durent pas (douleurs pelviennes, légers saignements vaginaux). Ces risques sont abordés lors du premier entretien avec le médecin du centre de don, à qui la donneuse peut poser toutes ses questions.
Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne est une complication directe du traitement hormonal destiné à stimuler les ovaires. Il provoque des douleurs abdominales. Quand il se déclenche dès l’étape de la stimulation, il conduit à arrêter le traitement et n’est généralement pas sévère. Parfois, ce syndrome se déclenche après la ponction et peut se révéler sévère et nécessiter une hospitalisation. C’est un événement rare chez les donneuses : entre 0 et 1 cas sévère signalé chaque année.
À long terme, le don d’ovocyte ne réduit pas les chances de grossesse et n’avance pas l’âge de la ménopause.